Activités de SAINT LAURENT/SEVRE
Témoignage
Je garde des souvenirs inoubliables vécus, grâce aux cérémonies priantes, chantantes qui me transportaient au-delà des frontières terrestres ; je ne sais pas décrire les émotions qui m’ont bouleversées durant cette semaine de pèlé en communion avec la Vierge Marie et de St Louis-Marie Grignion. Grâce à la prière, je peux dire au Seigneur, à la Vierge Marie : « Que ta Volonté soit faite ».
En tant que malades, j’ai rencontré des personnes dévouées, merveilleuses
bienveillantes et avec qui je garde des liens, en particulier Noémie, son mari et sa maman. Noémie vient de donner naissance à une petite fille le 21 juillet. Je les confie à Notre-Dame.
Ce sont des petits miracles qu’il faut reconnaître et rendre grâce pour ces merveilleuses rencontres, dans notre monde si tourmenté.
M-T. C
2 juin 2024 : Récollection du centre
C’est le désir d’en connaître un peu plus sur l’incroyable vie de notre infatigable saint missionnaire qui nous a conduits à choisir LA Rochelle pour notre journée de récollection.
Tout d’abord, un peu d’histoire (ça ne peut pas faire du mal !!…) pour contextualiser le sujet. Le séjour missionnaire du Père de Montfort à La Rochelle se situe durant les 5 dernières années de sa vie (1711-1716). Il est à noter que le diocèse de La Rochelle s’étendait alors, vers le Nord, jusqu’à l’Anjou, englobant ainsi notre paroisse de St Laurent-sur-Sèvre. Il est également à noter que l’ÉDIT DE NANTES, promulgué par HENRI IV en 1598 avait fait de La Rochelle une citadelle d’un protestantisme et que sa révocation par LOUIS IV en 1685 (le jeune Louis Grignion était alors âgé de 12 ans) avait laissé des traces et créé un climat peu favorable, quelques 25 années plus tard !!, mais il en aurait fallu plus pour freiner l’ardeur missionnaire du Saint homme !… Il était, certes, à la fin de son parcours de vie mais il avait dû et su, dans le passé, surmonter tellement d’autres épreuves !!…
Après ce rapide rappel historique, revenons au 21ème siècle et à notre journée récollective du 2 juin.
A La Rochelle, c’est dans la rue des Sauniers que nous avons commencé à mettre nos pas dans ceux de saint Louis-Marie, au numéro 3 se trouve une petite maison où nous sommes accueillis, avec le sourire, par les Filles de la Sagesse qui en assurent l’entretien et la pérennité car Louis-Marie en a fait son ermitage en 1712 et c’est là qu’il a écrit le « TRAITÉ DE LA VRAIE DÉVOTION À LA SAINTE VIERGE », célèbre dans le monde entier et si cher a saint Jean-Paul II. C’est également là qu’il fit la rédaction définitive de la règle des Filles de la Sagesse.
Secondée par le frère Maurice HÉRAULT, fin connaisseur de la vie du saint, c’est une des Sœurs de la Sagesse, Sr Ghislaine DAGUZÉ qui sera notre guide avisée tout au long de la journée et nous conduira à notre prochaine étape : « LA CHAPELLE DE L’HÔPITAL St LOUIS » où Jean-Claude LARTIGUE (Diacre) nous a retracé le séjour du Père de Montfort, sa rencontre avec Mgr de CHAMPFLOUR qui lui accordera les plus larges pouvoirs. L’église de l’hôpital, pourtant spacieuse, n’ayant pas été assez grande pour contenir la foule venue entendre le Père de Montfort, il fut obligé de prêcher dans la cour de l’hôpital !!…
À 11 h. c’est le père Paulin qui a célébré la messe, assisté des diacres Jean-Claude LARTIGUE et Claude TIGNO. À la fin de la cérémonie, notre officiant avec la factieuse et bienveillante malice que nous lui connaissons n’a pas manqué de s’informer si l’assistance avait résisté au sommeil durant son homélie !!…
12h30. Le réchauffement climatique n’étant pas au rendez-vous, c’est dans une salle de l’hôpital St Louis que nous échangeâmes et dégustâmes mets et boissons (car il est bien connu que : « bonum vinum laetificat cor Montfortani !! »
Après la cathédrale et sa chapelle dédiée au Père de Montfort, l’après-midi s’est poursuivi par la visite des monuments et curiosités de la ville (Port – Hôtel de ville, etc.). Puis retour à la maison de Sœurs de la Sagesse où nous avons partagé, café et brioche, avant le retour sur St Laurent.
Un grand merci au P. Paulin, au Fr. Maurice HÉRAULT, à Sr. Ghislaine DAGUZÉ, à Martine et Jean-Claude LARTIGUE, à, Marie-Line et Claude TIGNON qui nous ont permis d’entrer un peu pus dans la spiritualité et l’incroyable vie du Père de Montfort ; une vie courte (43 ans) mais tellement riche, tellement remplié qu’il nous faudra bien d’autres rendez-vous pour espérer approcher, un tant soit peu, la spiritualité de ce géant !!…
Un membre du centre
Récollection : Sur les pas de Montfort
C’est grâce à Odile qu’en ce dimanche 5 novembre nous partîmes sur les pas de Montfort, rassurés et le cœur léger malgré des conditions atmosphériques peu engageantes. En effet, à l’instar du Christ apaisant les flots déchaînés du Lac de Tibériade, Odile nous confia, au départ, après avoir prié le Seigneur de nous ménager une belle journée de récollection. Bon !… si le ciel ne fut pas d’azur ni le soleil des plus ardents, la pluie et le vent furent tout de même épargnés et l’on peu reconnaître que la prière d’Odile fut en grande partie exaucée. Qu’elle en soit, ici, remerciée.
C’est donc dans le bocage vendéen et plus précisément à Mervent que nous avons débuté notre journée de récollection sur les pas de Montfort. Mervent fait partie des dernières missions du Père de Montfort puisque nous sommes alors en juin 1715 et que le Saint Missionnaire est décédé le 28 avril 1715 à Saint Laurent / Sèvre.
Arrivés à Mervent, le Père Ronel (recteur de la basilique de St Laurent) et notre diacre Claude Tignon nous firent une présentation et un historique des lieux. Mervent surplombe les gorges profondes de deux petites rivières, le mer et le vent d’où Mervent. Un passage du livre du Père Louis Le Crom (missionnaire de la Compagnie de Marie) nous raconte que : « …Le Père de Montfort à son arrivée dans le bourg de Mervent, pleura sur le délabrement de l’église, symbole, hélas du délabrement des âmes. Aussitôt, on le devine, il n’eut qu’un désir : restaurer la maison de Dieu… » Ce qui fut rondement mené, le Père de Montfort étant maître en l’art de recrutement des bonnes volontés, embaucha, illico, la population locale et même celle de paroisses voisines et put ainsi célébrer la messe dans une église rénovée et devant des paroissiens aux âmes également restaurées par les enseignements du missionnaire.
C’est également à Mervent que le Père de Montfort guérit miraculeusement une jeune fille qui souffrait horriblement d’un œil.
Puis c’est dans la belle église « Saint Hilaire » du 11ème siècle que nous nous sommes joints aux paroissiens de Foussais-Payré pour partager la messe célébrée par le Père Carl Bassompierre, assisté du Père Ronel et de notre diacre Claude Tignon. Ce temps de partage entre paroissiens de Foussais et Montfortains de St Laurent / Sèvre fut très agréable et très apprécié de part et d’autre.
Puis nous regagnâmes Mervent pour le pique-nique, à l’abri et bien au chaud dans l’Hermitage rénové par de courageux bénévoles (le montfortain du 21ème siècle étant moins rude que celui du 18ème siècle !!…)
Le Père de Montfort aurait bien aimé s’installer dans son Hermitage mais on ne lui en laissa pas le loisir car sa présence était sollicitée à la Rochelle.
Après le pique-nique, pris évidemment dans la bonne humeur montfortaine, nous nous dirigeâmes vers la chapelle sise à l’étage supérieur de l’Hermitage, où, sous la conduite du Père Ronel, chacun a pu renouveler les promesses de son baptême.
Ensuite, nous sommes partis en procession jusqu’à la grotte, où le Saint séjourna à trois périodes (Juin, septembre et octobre 1715) attiré par la solitude profonde de la forêt de Mervent propice à son besoin mystique du contact divin et où la Sainte Vierge lui est apparue.
Il a certainement fallu l’aide providentielle du Père de Montfort pour que toute notre équipe montfortaine réussisse à gravir la forte pente menant à la grotte malgré les difficultés du terrain et les soucis physiques de certains, bravo à tous et à chacun !!
A la grotte, le Père Ronel et notre diacre Claude nous ont évoqué le séjour érémitique du Père de Montfort dans cette « Grotte des Faons ». Chacun y a déposé son luminion et nous y avons également placé la Croix portée en procession. Cette croix confectionnée par notre diacre Claude à l’aide de deux branches n’avait pas la facture sculpturale des œuvres du Père de Montfort mais elle n’en était pas moins belle et émouvante de rusticité et de simplicité.
Nous sommes ensuite redescendus (moins physique mais plus risqué) à la chapelle pour y réciter le chapelet avant de repartir vers Vouvant.
A Vouvant nous ne pûmes malheureusement visiter l’église réservée ce jour là à des enregistrements mais nous avons tout de même pu en apprécier l’architecture extérieure remise en état par notre infatigable « maçon-missionnaire » où l’avait rejoint le Père René Mulot, « enrôlé » une semaine plus tôt à Fontenay. C’est le Père Mulot qui devint le premier supérieur général de la Compagnie de Marie et successeur du Père de Montfort. C’est également à Vouvant qu’eut lieu le miracle des cerises en novembre !!
Puis le soir tombant, la pluie est venue clore notre journée (Peut-être Odile en avait-elle fixée l’heure dans sa prière ?!…)
Et c’est en remerciant le Père Ronel, Claude Tignon, les bénévoles de l’Hermitage de Mervent, Roger, notre discret mais actif chef de centre, que nous conclurons et partagerons le bonheur de chacun et celui d’Anne-Marie qui, des trémolos dans la voix, nous confia « avoir passé une belle et bonne journée !! »
Deo atque sancto Ludovivo Mariæ Grignon de Montfort. Gratias
Les Montfortains St Laurentais